DAYS/ faire un truc par jour

"C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement ».S MaraÏ

Tag: Rêves

Ostermeier pas le meilleur

Quand je suis arrivée au Funérarium et me suis garée,( c’était devenu tout noir ), une sorte de parking jardin avec un voix qui disait que l’absence de lumière était liée à la cérémonie. J’ai vu que la chaise en plastique bleue était restée sur le toit. Je l’ai mise dans le coffre.( C’est marrant ces détails franchement incongrus dans les rêves. C’est génial ) Puis L. est venu vers moi, il rangeait des quartiers de mandarine assemblés en pile.J’en ai demandé un peu.

Avant j’avais zigzagué à vélo dans une ville et je ne sais plus. Un type sortait d’une voiture en souriant.

Hier soir, Armelle m’a invitée à aller voir Retour à Reims. Je l’attendais avec deux verre de vin blanc, et miracle une table s’est libérée. On a pu papoter un peu et j’étais bien contente de la voir.Places excellente bien sur. C’est la première.

Au début ça me plait. Le décor studio d’enregistrement, l’écran, la voix off de Catherine Jacob. Ce que je remarque immédiatement, même si il ne dit pas grand-chose-une histoire pas terrible de machine à café- c’est que l’acteur blanc ( sais pas son nom ) n’est pas juste. Pas bon. Mais il reste longtemps tapi dans la cabine d’enregistrement et c’est bien comme ça!.

C’est interessant, on se laisse aller à l’écoute de cette histoire de Eribon  que je n’avais pas lue, au film qui n’est pas mal.( et Catherine Jacob lit merveilleusement. ) J’ai lu « à propos » de ce livre mais pas lu le livre.

Bon ça se gâte quand l’autre sort de sa cabine ( l’acteur noir est bien lui ). Il joue. Il joue et compose.Il compose le mec passionné qui argumente et doute à la fois.  Bouh. Pénible. Et le truc part sur les gilets jaunes, sur un échange d’idées: faut-il mettre ces images ou pas, faut-il faire disparaitre Eribon et en devenir que politique. Bref. On assiste alors ( je passe le rap et ses paroles ) à un exercice aussi complaisant à mon gout, que pédagogique. Il y a tous les ingrédients de qui cherche à plaire. Ca Ostermeier? Ah bon! Ben moi j’aime pas ça. S’il avait 25 ans ça passerait .Peut-être.

Je trouve que c’est un spectacle superficiel malgré les apparences et surtout démagogique .

Un tas d’archives de Duclos à Mitterrand, de Dany à Marine Le Pen, travail à la chaine, manifs, syndicats.

C’est devenu emmerdant . Puis on a eu droit  ( via le récit de la vie du grand père de l’acteur black )aux tirailleurs sénégalais et à la guerre et au drame de ceux qui se sont fait tuer non pour la France mais par des Français. Et video et caméra et téléphone portable.Et les deux autres Catherine et le pas bon qui posent des questions cucu. Bref au moins au bistrot on peut se tourner même si la conversation nous saoule.

Me suis tournée vers Armelle en soupirant d’aise à l’idée de la fin. Elle m’a dit:

Ostermeier est un nigaud, il nous prend pour des nigauds mais c’est lui le nigaud !!!

J’ai bien ri et les gens applaudissaient applaudissaient. Sauf la dame d’à côté.

BE AWARE OF THE AVANT GUARD DOG

Quand on est malade on peut regarder la télé et s’esclaffer si pour une fois on va sur TF1 en regardant une série policière médiocre. » Les innocents  » Nul ! Nul. Tragique. La fille se fait tirer dessus et le bras est atteint. Un flic arrive avec le matos, une valise lourde et au travers d’une déchirure lui place un bout de kleenex sur la blessure. Ah yen a des splendeurs. C’est moins bien que dans mon rêve. Je passais mon diplôme des BA et il se composait de plusieurs parties dont une en rase campagne. Des champs de Picardie. Une voiture genre DS noire ( la pantoufle comme disait Mitterrand ) à toute vitesse déboule d’un chemin prend son envol et fait successivement 8 tonneaux horizontaux, si on peut dire; Sublime. Deux autres voitures noires genre Gestapo suivent , juste pour le décor. Le reste me souviens pas. Mais comment est on si nul à réaliser ce genre de séries.

Bref. La toux ayant repris, je « tourne «  ( on « tournait «  les chaines à la maison ), apparait Cyril hanouna et je veux bien rester aux portes de l’enfer pour voir chanter un enfant sous l’oeil ému et trempé des parents. Misère. Il est un petit produit déguisé, aux gestes de la télé ( je suppose des émissions et concours de chant à la con ). Out. Là un truc sur la télé des années 80. Je reste. Mais comme elles étaient moches ces images et vieillottes! C’est fou ça. C’était hier. La grande gueule de Georges Marchais et les horribles lunettes de Monrousi, Valerie Lemercier hideuse : J’en souris, comme aux couleurs criardes, à Davina et je ne sais plus qui,  à la fille de Giscard et son émission de cuisine ou plutôt de potiche de bonne famille. Je revois avec plaisir le jour des élections. Pendant que tout cela s’agite, on est dans la cuisine de FM et j’ai plaisir à m’en souvenir. Mon père que j’ai laissé à A; avec ma mère,  fait la gueule devant la télé. Je soupçonne ma mère d’être contente.

Pas toussé ce matin . C’est un complot. Donc hier jusqu’à deux heures pliée en deux de toux et pas de rire.

Mes mouchoirs en papier ne sont pas encore accrochés aux branches des arbres comme dans le jardin du sanatorium . Il faudrait que je retrouve l’extrait. Bon? Aujourdhui il faut que je sois un peu plus, comment dire, reacticve

En mille neuf cent soixante-sept, au pavillon Hermann de la Baumgartnerhöhe, une des infatigables religieuses qui y faisaient office d’infirmières a posé sur mon lit ma Perturbation,qui venait de paraître, et que j’avais écrite un an plus tôt à Bruxelles, 60 rue de la Croix, mais je n’ai pas eu le force de prendre le livre dans mes mains, parce que je venais, quelques minutes auparavant, de me réveiller d’une anesthésie générale de plusieurs heures, où m’avaient plongé ces mêmes médecins qui m’avaient incisé le cou pour pouvoir m’extraire du thorax une tumeur grosse comme le poing. Je me rappelle, c’était pendant la Guerre des Six Jours, et, à la suite du traitement intensif à la cortisone auquel on m’avait soumis, ma face de lune se développait comme les médecins le souhaitaient ; pendant la visite, ils commentaient cette face de lune dans leur style facétieux qui me forçait à rire, moi qui, à leur propre dire, n’avait plus que quelques semaines, au mieux quelques mois à vivre. Au pavillon Hermann, il n’y avait au rez-dechaussée que sept chambres et, dans ces chambres, treize ou quatorze patients qui n’avaient rien d’autre à attendre que la mort. Dans leur robe de chambre de l’établissement, ils traînaient d’un pas mal assuré dans le couloir, et, un beau jour, ils disparaissaient pour toujours. Une fois par semaine, le célèbre professeur Salzer, l’as de la chirurgie des poumons, faisait irruption au pavillon Hermann, toujours en gants blancs et avec une allure qui inspirait terriblement le respect, et cet homme très grand et très élégant était escorté presque en silence jusqu’à la salle d’opération par un essaim affairé de soeurs infirmières. Ce fameux professeur Salzer, par qui les patients de première classe se faisaient opérer, parce qu’ils misaient sur sa célébrité (moi-même je m’étais fait opérer par le médecin chef de service, un fils de paysan trapu, originaire du Waldviertel) était un oncle de mon ami Paul, également neveu du philosophe dont tout le monde savant et, plus encore, le monde faussement savant, connaît maintenant le Tractatus logico-philosophicus, et, juste pendant que je séjournais au pavillon Hermann, mon ami Paul séjournait, à quelque deux cents mètres de là, au pavillon Ludwig, qui, il est vrai, ne faisait pas, comme le pavillon Hermann, partie du service de pneumophtisiologie, et donc de ce qu’on appelle la Baumgartnerhöhe, mais de l’hôpital psychiatrique de Steinhof.

PINK

Me voici bouclée à Vichy après avoir récupéré M. qui nageait dans une eau glauque . Pendant qu’elle rejoignait la rive, moi je parlais à son mari Jean Louis T. qui était dans ma poche bien à l’abri.

Puis l’expédition a commencé. Il fallait se faire à la situation, porter le brassard à croix gammée. Obligatoire. Il était grand comme un mouchoir. Je ne voulais pas le mettre. J’ai tenté de le retourner.Mais on m’a dit qu’on me tuerait et que  les temps allaient être difficiles. J’ai croisé Hitler  ( et non Pétain qui n’avait aucun rôle dans mon rêve ) habillé en jaune de chrome et très petit ( je pense qu’il était tel que les frères Chapman l’on représenté dans une installation ), il passait sur ma gauche. J’étais épouvantée non par Hitler à qui par la suite j’ai fait des grimaces . Je lui disais que sa svatiska n’était pas neuve, mais très belle. C’était bien là l’horreur: des costumes impeccables, des uniformes sur mesure, même pour le gros Goehring tout en blanc. J’avais peur de tortures. En fait j’étais dans la situation d’un juif persécuté sauf qu’on me harcelait pour être nazie. Je me disais que j’allais devenir squelettique.Bientôt la faim allait faire des ravages. Je ne sais plus.  Le salut était très compliqué et je ne voulais pas le faire Je me souviens être allée chez Anne ( je ne trouvais plus la maison et j’ai demandé à des hommes en terrasse. Près de la mer à nouveau, un joli passage avec des maisons et des enfants sont venus vers moi pour m’indiquer la porte. Anne était devenue une collabo dans une maison sublime avec un plafond incroyable. Le salon était une colline , et il y avait là la bourgeoisie de Vichy en costumes propres à l’époque. Moi je voulais avertir tout le monde du danger en montrant mon brassard. Personne ne s’y interessait. A table ( j’ai dû porter une robe longue qui était prête pour moi dans le couloir d’Amiens, j’étais assise à côté du Furher. ( C’est là où je l’ai fait rire avec mes grimaces ) Il y avait quantité de nourriture obtenue au marché noir. Je me souviens ‘un homme qui disait qu’il mangeait autant de poulets qu’il voulait….

Retour hier. La route seule en voiture; J’aime bien. En fait j’aime bien pouvoir m’isoler mais dans la maison ce n’est pas très facile l’hiver. En regardant la vitrine de chez J le libraire, un type me dit que je le dérange car je parle de Clérambault à mon frère. Je lui dis: Je vous dérange ?

Je suis prête à en découdre. Parfois ça me prend et c’est horrible. Je sais qu’il faut que je ma taise mais je continue. C’est nul, bête et injuste. Bref je lui dit que c’est un vieux con.Puis on rit puis je m’en fiche la barbe.

Je prends le Clérambault : « Oeuvres choisies « 

Fabriquer du marbre avec de la neige

 

Je suis dans une exposition et dois récupérer ma veste noire et mes chaussures posés près d’un cratère. Au fond du volcan des corps sanguinolents , vivants ou morts je ne sais pas.

Il sont vivants ils bougent . Ce sont des lambeaux de chair comme un Goya des Désastres la guerre. Je n’ose plus regarder ni m’approcher. J’ai peur de tomber. Et je dois récupérer mes chaussures. Un des morceaux a bougé. Ce sont des hommes. Chair et cuir noir. Une des créatures chevauche un squelette de géant  qui tourne le crâne vers moi. Je mets des lunettes de soleil. C’est une sorte de Sabbat masochiste ;sexuel et violent.

Dans une rue, un homme assez jeune ( genre Johnny Depp )mais beaucoup plus grand habillé en noir avec un chapeau haut de forme. Une sorte de dandy en velours frappé, moiré. Je ne me souviens pas bien. Si, je le vois:  il boit une sorte de fumée ( comme dans Jekyll et Hyde ) et  ce truc  est une drogue puissante. Il prend alors l’apparence des morceaux d’hommes du volcan ( Est ce parce qu’hier nous avons évoqué Malcom Lowry dont le livre m’a barbé mais le film de John Huston fasciné grâce à Albert Finey ) Bref c’est délirant, il s’approche de moi, je ne sais plus…. Je suis terrorisé car il est malade aussi, fou, hors de lui, les yeux il les pique avec je ne sais quoi. Bref je ne sais plus.

Ce matin je suis montée au Supeyres mais il y avait un vent de voleur un sinistre et la neige usée.

J’ai trouvé un article sur la communauté des Brigandes. .

Il me semble que j’en avais déjà parlé quand j’ai découvert leurs épouvantables vidéos et leurs propos.Visiblement elles sèment le trouble dans une petite ville où elles ont élu domicile avec hommes et enfants déscolarisés.

Retour à Paris demain Midi. Il fait vraiment mauvais et une semaine c’est bon.

De Jean D’Ormesson à Johnny

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Hier en cours j’ai à peine évoqué d’Ormesson dont je n’ai rien lu mais qui m’a toujours fait sourire . Quand on regarde des archives, on le voit jeune et légèrement moins buvable que le vieux sage, honnête homme et séduisant dans son « étiquette «  et sa langue.

Je voulais que les étudiants sachent ce qu’est un homme du XIX ème siècle.

Une sorte de fossile, de truc que l’on tourne et retourne avec une pince spéciale pour « voir ». Si on incise on trouve Chateaubriand, Jamblique, Lucien de Samosate, Apulée et bien d’autres. Ca me parle. Mais on découvre aussi des tas de choses contemporaines que cet homme vivant et attentif connaissait.

Quant à Johnny, ( après une nuit encore pénible de rêves et cauchemars :morts, casques de guerre, vieille dame dans un village et une cuisine faite de morceaux de Palais italiens, villages, procession, mer derrière une voie de chemin de fer, chemin côtier, commande pour une place publique, motifs guerriers, travail inachevé puis installé puis marqué dans le plâtre de la réalisation, par les empreintes de pas d’un artiste star qui se greffe sur mon travail, tout comme cette vieille dame et ses casques gravés et ses quelques gouaches splendides. Larmes et impossibilité d’aller à l’enterrement de G. Villa Médicis , une porte que je connais pas. Drip. Couleurs dont le turquoise.) Et me revient l’instant la maison où j’arrive car une famille de Bucarest me dépose. Mais je laisse les portes grandes ouvertes et quand je reviens, je crois dans l’escalier un homme et un garçon. Des voleurs qui n’ont pris malgré l’argent et les ordis, qu’un tampon de l’entreprise Delprat Frères et une sorte de sceau dont je ne vois pas l’image.

Je roule à vélo , on m’annonce une côte puis hop une descente vertigineuse. J’ai des vêtements trop chauds. Camille me suit.

Un coup d’oeil par la vitrine du café. Un homme porte sur son épaule un sapin.

Bref quant à Johnny ( la guitare qui fait des flammes !!!) disais-je… Johnny. Comme toute Française de base, ce monument je l’aimais bien. Je l’avais rencontré plusieurs fois et j’avoue qu’avec ses yeux très clairs et intenses lorsqu’en plus ils étaient maquillés,  avec sa concentration , il était impressionnant. Un de ces jours là il sortait de la scène du théatre Edouard VII / Les sosies l’attendaient à la sortie des artistes mais il sortait d’une autre façon/ Je me souviens que bien plus tard alors que nous passions en taxi, l’un d’eux était encore debout dans la nuit avec son bouquet de roses. Ca m’avait fait de la peine. Ce type-là debout dans le froid qui attendait son héros comme une fiancée. Que lui aurait-il dit ou bredouillé, dans le noir. ) Bon donc dans la loge   il était assis , silencieux. Rentrer dans le saint des saints n’était déjà pas une mince affaire et R. avait dû montrer patte super blanche. Moi je suivais ( comme dans ces cas là ) de Georges Wilson, Michel Bouquet, Eddy Mitchell, Jean Louis Trintignant, ou François Mitterrand, Pierre Prévert, Jean-Maris Rivière, Charles Trenet et j’en passe. De Chantal Goya à John Malkovitch en passant par Chabrol, Louis de Funès, Fellini, Jean Pierre Leaud, etc etc … oui je suivais comme un petit toutou un peu timide. Je cite peu de femmes finalement. Hum. Qui ?

« La France orpheline de Johnny », témoignage, larmes, Hughes Aufray qui explose de muscu ou de produits gonflants dans son jean super serré. Mais il est encore pas mal .

Nous papotons avec le libraire . Line Renaud croyait au miracle, « la France n’es plus tout à fait la même « , les touristes eux mangent quand même leur omelette et on entend parler de décor de théâtre à deux tables plus loin.

Je me suis mise en deuil minimal alors que je devais aller à l’atelier et peindre. L’annonce de la mort de J est une trop bonne occase pour fuir la peinture. Quand je regarde les images de la galerie de Berlin, j’ai intérêt à activer.

Pas saigné du nez aujourd’hui mais encore hier soir.

Tiens en parlant Johnny, son producteur m’avait demandé quand j’étais à Rome un projet d’affiche . Ca n’a pas marché et les peintures ( car j’avais fait des grands trucs ) doivent moisir quelque part et c’est très bien ainsi.

Bon. Faire des chèques. Aller à la poste et la banque.Passionnant.

 

DREAMS et cauchemar

Hier j’ai passé une bonne journée aux beaux arts. Et… tel C.  Et…  Diner chez A et JM. Très bon. Et très drôle. C. me propose de la retrouver. Elle arrive de L.A. Raté… Trop tard pour moi. 2h30 / Je rentre parmi les personnages assez ordinaires d’Halloween.Chapeaux pointus noirs et nases et quelques inventions médiocres.  Seul un type au visage sanguinolent me semble impec. Deux garçons veulent faire une photo avec moi… Ai-je une tête de mort sans le savoir? Puis ils me font une bise gentille. Me prennent ils pour leur grand mère? J’en chie en rentrant en Velib/ tel à M.

Ce matin il fait si beau que je pars à Arg à vélo… Je traverse le pont de Clichy, hésite à aller au Cimetière des chiens dont j’aperçois l’entrée  pour voir si la toussaint existe là aussi. Puis je trace. Clichy , un marché, Asnières un autre, je regarde comme une touriste les boutiques d’expéditions de colis au bled, les agences de billets de car pour l’Algérie / Je ferais bien ça d’ailleurs  / Les gens, population arabe ( j’aime pas dire maghrébin, on dirait que arabe c’est honteux. C’est beau comme mot arabe.)

Je lis un truc drôle sur le fB de PZ , voir image plus haut. C’est marrant ces formes!!!

Pui me retrouve sur un site d’auctions car je cherche les dessins de Mengele dans ses carnets qui ont été vendus et achetés de façon anonyme. Son fils Rolf??

DES HIBOUX ET DES OISEAUX

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Nicole, Henri et moi/ Aucun souvenir…

On était sur une route de campagne et V. était sur mes épaules. Un oiseau volait immobile devant moi, alors je l’ai pris dans mes mains. Du lointain sont arrivés deux hiboux qui volaient côte à côte. Ils ont foncé sur nous et l’un deux à blessé V au front. Puis ils sont partis. Puis ils sont revenus à la charge. J’ai compris que l’oiseau que j’avais dans les mains était leur petit. J’ai traversé Paris et il y avait des bateaux de guerre sur la Seine. Puis avec R. on a voulu aller dire bonjour à Eric Tabarly. Je ne savais pas exactement où était son bateau alors j’ai roulé le long de la côte mais il y avait un embouteillage à cause du Carnaval… Bref

Tout cela sans doute est dû à la réflexion de G.: Tiens tu as une cicatrice au front?

Effectivement à 4 ans je suis tombée et je crois que j’avais eu une agrafe. Le truc réapparait. Ca me plait .

Le lendemain du rêve des hiboux, dans le métro il y avait une fille penchée sur une cage. Dans ses mains il y avait un paquet de laine d’ou sortait une tête grise et un bec! C’était comme l’oiseau du rêve devant mes yeux.

Il était blessé. Elle l’emmenait à maison Alfort. Ca me plairait d’avoir des oiseaux. J’en avais acheté avec R. et ils vivaient dans mon atelier. Mais ça met des graines partout ces machins.

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Hier rentrée aux Beaux-Arts. Du monde. Je parle , je parle, regarde quelques dossiers, finis à 16h, vais casser les pieds deV. en morpho, passe aux collections puis à la bibliothèque.

Diner chez la Baronne. Retour et passage aux Artistes. Alors que je discute avec A. j’ai vu entendu dans mon dos qu’un type demandait un café et non plutôt un demi. Le demi arrive et dans mes oreilles arrive aussi ceci:( « J’te crois pas!!! Nan??? Siiiiiiiii « )

Alors ça se passe bien cette chimio?

Il n’a pas eu le temps d’en dire davantage. Je me suis retournée comme un mécanisme et je lui ai dit de dégager, de se titrer-tire toi sale con, sale type.

On ne l’a pas revu. le garçon m’a dit que j’aurais dû lui filer une baffe mais je n’y ai même pas pensé.

Dentiste. Il est si gentil ce dentiste qui passe son temps à aller au théâtre et à jouer dans un groupe d’amateur. Il demandait plein de conseils à R. La je me sentais soudain fragile comme tout. Je me suis reprise dès que j’ai senti que ça montait. La dent à arracher on verra ça en décembre. pour le moment je ne m’en sens pas le courage. C’est si calme cet appartement. Ca ne chante plus, il n’y a aucun bruit de porte, de conversations au téléphone.

Coup de blues. Tel de C. qui comprend que ce qu’il me raconte…

Au lieu de travailler comme je le devrais je regarde Alphaville que je n’avais jamais vu. J’adore. Le son, le noir , le clignotement des lumières, l’acteur de Welles, Ana Karina of course. Mais aussi les dessins, les images abstraites les inversions, le son qui se coupe. C’est splendide.

Mauvaise journée.

SUN GLASSES

« Pourquoi faudrait- il que la parole appartienne à quelqu’un même si ce quelqu’un la prend. »

Deligny

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Hier matin ; MR puis ARG. Puis beaux-arts pour évaluer les dessins du concours d’entrée. Oh lala. Beaucoup de trucs très moches.

Ma dernière lubie est de trouver MIDI-MINUIT FANTASTIQUE. Les deux tomes. Le premier, épuisé coûte une blinde( plus de 200-300 ) Le deuxième ça va. 60 euros.

Vu Le Voyeur de Michael Powell. C’est génial. Feuilleté Cartes et lignes d’erre/ traces du réseau de Deligny 1969-1979

Commencé à regarder  » Le moindre geste « 

Bonnes nouvelles de Jean.

Envie de faire et de ne rien faire. J’ai découvert que j’avais 60 UC à faire passer. Donc en 3 jours. Damned.

Je déteste les Ponts. J’ai l’impression d’être soumise à ce rythme ralenti et touristique.

Cette nuit, rêves et rêves. JJ Lebel est une sorte de Orson Welles. Sa maison est énorme , splendide, vide et calcinée. Elle est au bord d’un marais, communique avec une sorte de restaurant. On parle de sculptures et soudain JJ sort de sa poche un animal rose et minuscule qui coûte 25 000 euros. C’est une sorte de monstre carnassier, d’autant plus atroce qu’il est sans poils et petit.( c’est sans doute le lézard de Peeping Tom qui m’a frappée. C’est horrible cette scène ) Je mange une sorte de tarama bleuâtre. R. est là. Mais j’ai des problèmes de dos et ne trouve plus le nom du médecin chez qui je dois aller. Je monte des marches, monte des marches. Le dernier étage est particulièrement difficile d’accès. Une petite pièce et des pinceaux que je dois laver. Puis la façade de chez JJ avec un tas de terre immense comme une montagne. Je suis quelqu’un et dans l’obscurité on longe une sorte de piscine. C’est gigantesque. Je dois me laver les mains. On est derrière la place Clichy qui ne lui ressemble pas. Il y a un collectionneur. Des passages, des couloirs, la façade et dans l’obscurité – en hauteur une fille aux cheveux longs blonds et elle est nue. J’ai de la boue sur les Converse. Des filles nettoient les escaliers qui mènent à un chemin dans la forêt. Le plus beau est la façade calcinée.Tout cela a un côté Angkor étouffé par les racines géantes. J’ai vu , Avenue Trudaine, la porte calcinée du lycée et je me suis arrêtée. C’était très beau et me suis demandée si c’était de la déco, car ils avaient tourné là, quelques jours avant.

In Xanadu did Kubla Khan

Ah je ne savais pas que c’était Coleridge:

In Xanadu did Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Where Alph, the sacred river, ran
Through caverns measureless to man
   Down to a sunless sea.
So twice five miles of fertile ground
With walls and towers were girdled round;
And there were gardens bright with sinuous rills,
Where blossomed many an incense-bearing tree;
And here were forests ancient as the hills,
Enfolding sunny spots of greenery.etc…

Today

 

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Fischli au CCS

D’abord les rêves. Suite au film que j’ai adoré: Mange tes morts. Je pense qu’il est sorti il y a quelques temps, mais zut, ça déménage. Ca change de ces gnangnanteries françaises dans lesquelles il y a TOUJOURS les mêmes acteurs. Bref. Ca c’est formidable, drôle, vivant. Bon quoi?

—Quoi? Quoi … imbécile, tu as vu Fischli en live, ah nan avant le rêve… Donc suite à Mange tes morts, j’ai continué seule, me suis retrouvée rue Leonidas, ma première adresse à Paris. DP est venu me rendre visite. Il a garé son vélo devant. Je ne sais plus du tout pourquoi, les gitans nous avaient retrouvés, ou tout au moins nous cherchaient ( ceux du film ) . Donc l’Alpina passe devant mon rez de Chaussée et je me dis:  » Ils m’ont vue ». Je crie à DP de rentrer son vélo qui s’est transformé en solex blanc. On a vraiment peur et on cherche la cave pour aller se planquer. On y reste un peu-parpaings gris- puis rien ne se passe on remonte. Oublié le reste. Mais ce qui est drôle c’est le passage direct du générique au rêve.

Bref à nouveau.

Fischli qui reste seul sans Weiss, mais accompagné de son chien noir. Il ressemble assez à son maitre, détaché qu’il est de cette rencontre publique. F. parle peu, en Anglais. Parfois en Français quand il a envie. Il est drôle, d’une grande finesse ce qui ne surprendra personne. ( rétrospective au Guggenheim en janvier ) Il offre à tout le monde une clé avec des films dessus. Ils ont tous un rapport avec  » le cours des choses ». Bon ça fait vraiment du bien. Il y a quelques étudiants, C. avec qui je repars et nous buvons un verre en route.

Puis je me plie à l’utilisation d’un Uber, vue l’efficacité qui fait que les taxis ordinaires semblent totalement has been, il faut le dire. La voiture noire arrive. Je m’installe. Une fille gratte à la fenêtre en souraint. Je me suis trompée. Je redescends et me dirige vers une grosse voiture noire. Ils sont deux à l’avant ce qui me semble étrange, mais bon !!! Le mec élégant baisse sa vitre. Je lui dis: C’est vous?

Les deux rient et disent oui, c’est nous les Corses. Et ils partent. Je ris en regardant l’immatriculation 2B!!!

Puis le vrai arrive.

La veille , cours et conférence  » Terreur et dogme  » à Normale sup. Plus plus tard.

Je reçois le très beau livre que J. m’a indiqué: Dialectique du monstre. Je ne sais pas trop comment l’attraper et de quoi il s’agit. C’est assez merveilleux d’ailleurs d’avoir entre les mains un livre en Français dont on  » ne connait pas »la langue.

REcafé.

On a continué l’inventaire hier . Deux jours de suite c’est au secours.

snarkmap

Other maps are such shapes, with their islands and capes!
But we’ve got our brave Captain to thank »
(So the crew would protest) « that he’s bought us the best-
A perfect and absolute blank! »–

Lewis Carroll, The Hunting of the Snark. 

RETOUR

Je me demande si je ferme le blog, si j’y mets un mot de passe. J’ai peu de  » clients  » mais c’est surtout le fait d’enseigner qui modifie mon approche… Bon. Le retour est étrange et un peu mélancolique je dois dire.

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J’ai écrit cet été quelques entrées non publiées pour cause de « pas de réseau ». Mais sans cesse je pensais à noter. Ce que je n’ai pas fait. Certains rêves extravagants ( je vise une personne de l’autre côté d’un patio avec une carabine et la tue. Mais je suis innocente ( et pourquoi donc ). D’autres encore, maintenant effacés. Et puis quelques images écrites que je devrais pouvoir retrouver dans des SMS si j’en avais le courage.  Seul le téléphone pour les mails. Finalement ce n’est pas mal. J’ai travaillé tous les jours, écouté la radio , et pas mal lu. Acheté aussi des livres  de Pierre Hadot. Entrepris « La montagne magique ». 820 pages ( plus que 200 ) . Même si parfois c’est un peu bavard ( les conversations philosophiques entre Settembrini et son pantalon à carreaux et Naphta tout de noir vêtu )… J’adore et souffre ( en tant qu’ex-asthmatique ) de cette atmosphère de neige étouffante, de poumons malades, des chaises longues face à la montagne.

C’est le livre du temps. Des temps. »L’encyclopédie des souffrances« – entreprise étrange- et c’est assez vertigineux. C’est aussi le livre de la mort, le livre d’ En-haut, là au Berghof. Parfois je pouffe de rire car les descriptions des personnages sont savoureuses. ( personnages bossus, naine, dents de lièvres et femme russe qui claque la porte, hommes sans chapeau et qu’ils n’enlèvent pas pour saluer du simple fait de leur absence, tenues, pâleurs et rougeurs, toux et fièvre…)

La course dans la neige palpitante, angoissante. Mais il faut avoir le temps bien libre pour ce genre de récit. Oui le temps. Il faudrait être en cure toute la journée, emmitouflé dans de  » couvertures en poil de chameau » ou des fourrures pour lire idéalement ce livre !!!

Les grands sanatoriums que je regarde, me font penser aussi au Grand Hotel des Bains de Venise ( Et d’ailleurs qu’en est-il de ce vaisseau, fermé la dernière fois que j’y suis passée. ) C’est hallucinant la taille de ces bâtiments, le nombre de chambres. Il est vrai qu’on voyageait alors avec famille et domestiques.

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Rêve/ 9 aout 2015

Je l’avais étranglé. C’était un enfant très petit. Surement un nouveau né. Il fallait que je me dénonce. On lirait cela dans la presse, dans Art Press mais on n’y croirait pas. Aller au rendez-vous malgré ça. Il est déjà tard et j’ignore le lieu. Téléphoner? Repasser à la maison qui est à nouveau dans le 17 eme, dans l’appartement du début. Pas le temps. Je décide d’aller vers Saint Germain. La traversée des Beaux-arts où tout est en plâtre blanc est plausible et je sors par les quais ( dont la porte est désormais fermée pour des raisons de sécurité je suppose ). Un téléphone portable mais si vieux. Je l’ai retrouvé au fond de mon sac et ne sais plus du tout m’en servir. J’appuie sur les touches pendant des heures. Fébrilement- et le temps passe. Une grosse fille m’aide et me dit d’appuyer sur le bouton rouge pour que les noms apparaissent. Rien à faire. Le Quai Malaquais ne longe pas la Seine. Le paysage est une sorte de collage . Si on va vers l’Institut, ce sont des rues que l’on trouve en face et non la Passerelle des Arts. Taxi. Là qui arrive. Je l’attrape. J’entre. Il est comme un autobus mais dans l’autre sens. Tout en largeur. A l’intérieur, le chauffeur est assis à une grande table rose. Il fabrique des antiquités précolombiennes dans cette lumière tamisée. Ca m’étonne un peu mais pas tant que cela. Il est tellement souriant. Le vert du taxi libre d’autrefois. Le rose à l’intérieur. Comme un Bonnard. Dans la nuit.Puis j’ai tout oublié. Je me dis que peut-être j’échapperai à la perpétuité si… si quoi??? 

Je me dis surtout que le temps est un peu compté à présent et que je dois choisir. Sans aucun doute l’Alexander Platz aura été la découverte de l’année. De l’été. Je vois que j’ai à côté Ulysse jamais lu non plus. Je lis Le château ou plutôt le relis / Je l’avais abandonné. Je ne le dévore pas d’avantage. J’ai retrouvé à l’intérieur je ne sais quoi. Un bout de papier, une note: 1937/ Egypte et un dessin de lune et des drôles de signes. Janvier 1990.

J’aime bien dans la chambre les tiroirs que G . a fabriquée. J’y suis installée avec l’ordi. C’est comme une grande table.R. me passe des feuilles blanches et me dit qu’il doit s’agir de notes de Cergy. Sur la page 153  écrit au crayon en tout petit: Hihihi.. Plus loin p90 il est question du fondateur de l’abdomen musical(??? ). Mystère. Je me demande ce que je voulais dire.

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les fourmis du Repenti

Rêve/ 11 aout 2015

Le rêve était celui d’un RV encore une fois et d’une ville. Pour le rendez-vous je n’avais rien à proposer et pas la moindre idée. Il fait nuit et je marche dans une ville à cathédrale. Une immense place. Benoit qui est là me dit «  regarde, ça marche » et il me montre la façade de l’église, immense devant laquelle tournent des figures, des engrenages en papier, en fer. Il me dit que c’est un essai ( comme celui qu’il avait fait dans sa cave et où un manteau tournait ). C’est magnifique. Un groupe arrive et s’accorde aux mouvements devant les Saints et les rouages. Les personnes masquées ont des chapeaux pointus et je dis à B que cela m’évoque Depero ou tout au moins les années 20 et je cherche dans ma mémoire ( sans internet ) cette photo en noir et blanc de qui? Ball? {Bingo Hugo Ball au Cabaret Voltaire }Le groupe disparait et c’est moi qui danse avec ce rôle de chapeau très haut et pointu.

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Rêve/ 14 aout 2015

Le rêve suivant n’a pas le même charme. Nous voulons jouer au tennis un dimanche et aucun court n’est libre. Nous traversons une piscine-fleuve les raquettes à la main puis revenons. Je ne veux plus le chemin de l’eau et veux passer par «  la façade »; Mais j’ai peur et j’ai le vertige. Je me remets à l’eau.

Meeting de Nicolas Sarkosy qui est avec nous . Qui est le « nous ». Je l’ignore. Lui est là, parle fort, est assez familier mais assez sympathique aussi ( ????) . La Marseillaise. Et la garde républicaine. Tout le monde se lève sauf moi. Puis nous sommes avec Bernadette Chirac dans une cuisine.

Passionnant…

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Rêve/ 15 aout 2015

Je me mets au travail, reprend la mise en scène de Macbeth et des notes que j’enregistre. Puis c’est le jour de la représentation. Un type, au moment où la salle s’éteint se précipite et dit à tous qu’il va se laver les mains. Il ressemble aux aides de K. dans le château. Noir. Une grande comédienne arrive à peine en retard et porte un immense chapeau en forme de croix noire et pierres précieuses. Elle s’assied à quelques rangs derrière moi sur ma gauche. Dans ma mise en scène, on n’ouvre pas avec les sorcières. C’est Lady Macbeth, qui est deux rangs devant moi extrêmement maquillée selon je ne sais quelles lois du genre. Elle me regarde et commence dans l’obscurité. C’est sublime. La scène plus loin disparait et c’est un tête à tête entre cette sorte de Maria Casares et moi. Tout le monde retient son souffle. Soudainement elle se tait et nous sommes sur la scène. On voit celle-ci comme si elle était filmée, sans vision d’ensemble. Puis on entend ma voix . J’ignore ce que je dis ( je ne trouve plus ) Puis terminé. La salle se rallume. C’est fini. Honte totale. Personne ne comprend ce qui se passe et pourquoi Macbeth est interrompu. J’entends: C’est la femme de R. qui a fait la mise en scène. 

Puis je rêve dans le rêve et je suis dans un cercle et ce pourrait bien être le début de Macbeth. Je suis condamnée pour sorcellerie et on va me couper tous les doigts. C’est abominable. On va peut être me tuer. Je demande à avoir les yeux bandés. Puis je demande à voir. Je demande à ce qu’on me laisse l’articulation du pouce et de l’index pour au moins faire une pince.Scène suivante. J’ai des Tricostéril partout. Mais rien n’a saigné. Aéroport de Nice…

Note

inclure l’infigurable

figure= sans ressemblance d’aspect

figures-choc

la pluie de matière est une figure

 

18 aout 2015

Sainte LN qui n’est même pas mentionnée dans la légende dorée. Fin de la première peinture ici que je ne photographie pas, contrairement à l’habitude. Je me contente de noter la taille et de faire un croquis-mémoire. Tout cela dans le but d’oublier puis de redécouvrir. Repense beaucoup aux faux-marbres de Fra Angelico, zones sidérantes et véritablement mystérieuses. Zones de recueillement et zones de silence donc, du Verbe.Regarder Misrai/ Je ne connais pas. « Château » . En parlant de Chateau, j’abandonne Kafka. Je n’aime pas du tout cette technique pourrait-on dire de l’enfermement. ( le mot technique est particulièrement mal choisi ).L’absurdité y est conventionnelle et mécanique. Je ne demande qu’à entendre un défenseur. ( j’ai tort évidemment )

Deux peintures commencées en plus de ce truc rose à projections. ( ??? ne me souviens plus ) Repense à Pollock/ Repense à Barnett Newman et à leurs splendides « abstractions » . Repense à l’école de Paris, lourde et vide, gestuelle et superficielle. Vaine dans le sens où l’abstraction nommée telle quelle n’est nullement l’ennemi de la figuration nommée telle quelle. Quel malentendu!!!! Et qui , de plus , perdure.

Cette nuit… Un film que je projette. Les derniers plans sont des rayures et lorsque celles-ci apparaissent, le spectateur-moi est proprement renversé sur son fauteuil. Je me dis-alors que j’ai inventé ce truc- je me dis comment est-ce fait. Un spectacle que je mets en scène. J’offre à ???? un « habit de cheval » que je prends rue de la Cavalerie. Un habit de cheval? Oui c’est le descendant du cheval de Picasso dans Parade et la prolongation du protège-guêpe que l’on voit posé sur les naseaux et sur les oreilles des bêtes.

HF ( qui est-ce ???)me dit que ce n’est pas la peine de refaire le spectacle( évidemment ) comme lorsque GG me suggère de ne pas montrer mon diaporama aux Beaux-arts ( ben tiens !!!!)

Un écureuil écrasé sur la route et un lièvre qui traverse. Une biche là, à droite. Des nuages et un peu de pluie ne fin de journée.Biographie de Shakespeare que m’a laissée MT.

 

Rêve/ 19 aout 2015

Je suis devant l’entrée de l’hôtel des Beaux arts et me demande le prix des chambres. J’entre. C’est tout noir et  il y a des graffitis pornographiques.. Le prix est indiqué: 174 euros y compris celle de Wilde. Un dame promène trois chiens devant l’hôtel qui est une grande esplanade. Je me demande si c’est Francoise Fabian.Le chien vient vers moi et je lui caresse la main.( Au chien???) Un type sort de l’hôtel avec un immense manteau très long. Il se retourne un peu. C’est une femme. Je croyais que c’était un directeur de théâtre.

C.essaie des robes de mariée de grands couturiers. Elle est entourée d’une nuée de conseillers et de ce peintre ridicule qui immortalise la scène ( c’est celui que l’on voit à la télé et qui dans une danse de Saint guy toute médiatique reproduit , un pinceau dans chaque main , le visage d’un chanteur!!! Atroce.

Temps sublime

suite

A argenteuil  Il y a un mélange de lieux. Pour la première fois, la maison de ma grand-mère. Argenteuil et rue Leonidas. Le mélange de ces endroits est petit, encombré et se situe véritablement dans la cour de la rue du Fbg du temple.

Je m’aperçois que je peux disposer d’une autre terrasse tout en bois et qu’une porte qui n’est pas fermée donne sur un beau jardin. C’est à vendre. Taher voudrait acheter. Je ne sais pour quelle raison je hurle et le prie de disparaitre de la chambre ( amiens chambre de mon frère) . Dois je acheter cela ? ( L’avenir ne le dira pas !!)

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Christopher Lee « GRAND SAIGNEUR » sur ma table et au Chelsea and Westminster Hospital

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Table le 14 juin:

Machine a faire des trous pour classeur,pots, lecteur mini DV, clé dans une enveloppe avec film Nicole Stephane pour Sylvie Pras, lunettes, café, ordonnance, photo de R, clé, machin pour nettoyer l’écran.

Rêves à nouveau: Voyage en Chine et retour. Je ne veux pas y retourner, je ne trouve plus le chemin de la gare du Nord à la maison , et dans une rue il vient d’y avoir une fusillade: 5 personnes mortes ou allongées. Des couettes rayées dans de housses, je vais rater mon avion, la maison d’Amiens et ma soeur je crois. J’ignore ce que j’y fais.

L’élégance d’élocution de Christopher Lee en Français est admirable.

Ce matin au réveil, R avait sur sa main un rayon de soleil comme dans un image sulpicienne. Je regarde la dernière peinture que j’ai faite et je cligne des yeux tant je trouve ça immonde. Une sorte de portrait inspiré de Manckievicz. Zut les films que nous a envoyés la femme de P2B sont des blue ray et je n’ai pas de lecteur. j’aimais beaucoup Phillipe. SMS de Marianne . SMS de E. qui est près de sa mère.

Va se poser la question de  » qu’est ce que j’emporte comme livres et de toutes façons je n’en lirai pas la moitié! » Je crois que je pourrais passer tout mon temps à lire. Je crois que finalement c’est ce que je préfère et regarder des films. Un film sans fin ce serait bien, même s’il n’est pas très bon. Hier en zappant, c’est l’horreur totale, l’effondrement de la dignité avec une émission d’Arthur. Abject, humiliant, pas drôle. Terrible. Tous les invités ont je crois une actualité comme on dit et la pauvre Mathilda May se retrouve là-dedans. N’a t’elle pas pu faire autrement ( le propriétaire du théâtre de Paris, est aussi le Boss de  » vente privée » {avec sa queue de cheval, hum hum }. Alors. On achète des théatres comme des caisses de fringues. Idem.

Hier B2B était bien élégant, avec un bracelet en or que je ne connaissais pas. Il était accompagné de deux personnes Belges.Ce serait amusant de mener l’enquête. Ici une photo plus ancienne avec un collier d’or et sa couronne.Quand je vois ça je me dis qu’il faut que j’ose lui demander  de faire des photos; Mais son ami est un vieux Monsieur dans l’appartement et il ne va pas voir ça d’un bon oeil ( c’est le cas de le dire ). Britten( Sanctus du War requiem qui est une merveille ). Deezer est quand même une sacrée invention pour la découverte de musiques. J’ai le War Requiem sur un CD et ne l’écoute jamais .

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Pas de tennis ce matin. Pas de terrain. Grr et pourtant il faut que je bouge. Se promettre ça aussi.

Le ver est dans le fruit

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Je m’étais  promis de ne pas avoir internet l’été. Hum. J’ai craqué car cela devient impossible d’ennuyer les voisins en permanence pour l’envoi de photos ou de PDF.

Orange m’a « sauver » . Oui Orange m’a sauvée et c’est incroyablement simple et rapide comme installation. Au téléphone les gens qui doivent être sur la planète Mars où les salaires sont bien plus bas, vous expliquent presque trop bien!.

Bon je dois reprendre la rédaction de « mon projet pédagogique ».

Hier la première journée au hameau, grise et étouffante. Pluie et terre rouge. J’étais , crevée et perdue et obsédée par ces trucs à écrire.

C’est vraiment difficile de morceler artificiellement dirais-je des intentions.

Bon. Je crois qu’hier soir je ne suis pas allée plus loin que la page 1 du Lotus bleu. Pas trop de rêves cette nuit-si? Si. La précédente, les peintures dorées étaient la cause d’incendies étranges. Puis dans mon atelier les lampes soudain s’éteignaient et sur les murs étaient projetées d’immenses images, des grands tableaux  » de Musée ». C’était magnifique. Dans quel film voit on un chacal en feu? C’est chez Franju, non?Un chacal???Bon au boulot.

Non mais ça ne va pas bien. C’est un cheval bien sur. Dans Thomas l’imposteur:

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C’est vraiment peu évident de changer de rythme. Je suis encore un pied dans les exposé et le concours des BA. Je ne pensais sincèrement pas que les choses filent si vite et si facilement.

Hier nous avons retrouvé la place . L’ordinaire de certains, le laisser aller d’autres, la drôlerie d’autres encore. Le Monsieur qui nous raconte et répète 20 fois que le spectacle c’est « son régal ». Qu’il aime « faire le couillon » et monter sur scène à la fête. Pour lui, le théâtre c’est cela, se déguiser en Russe avec un costume taille standard ou alors en danseuse étoile. Le déguisement est un costume. On est loin de Claude Régy !!! Mais c’est délicieux. Pas vu Guitare le ranger de chaises. Les enfants ne regardent pas les Français qui sont en train de perdre mais jouent au foot avec leurs maillots bleus et leurs coupes de cheveux.C’est celle là qui semble la première au Palmares.

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SANS TITRE

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C’est là où j’ai envie d’être

Ce matin départ 7h en transport comme on dit à A pour aller y chercher ce qu’on appelle » l’oiseau ». Pluie battante. Basket percées j’arrive à Couronnes vers 10h comme un SDF ( existe t’il encore ce mot ? ) . Bas de pantalon trempé, pieds floc floc dans les chaussures ( qui sont à la poubelle chez B)

I. m’a prêté des chaussettes et des Puma trop grandes mais je suis au sec.

Direction la cave. On dirait qu’on est des souris…  B. est face à des moteurs des fils. Moi rayon mécanique je n’y connais rien. Il me dit:

—Tiens, tu vas démonter ça on va récupérer les moteurs. Misère. Je râle et soupire et  je peste et je grogne en cherchant la clé de 12, celle de 13, celle de 15. J’ai l’impression que je passe mon CAP. Il me montre comment on fait sans s’énerver. Une chose est certaine, je ne piquerai pas le boulot d’un apprenti de garage.  Finalement je m’en sors. Pas brillant mais pas si mal.

Mon nouveau téléphone ne chargeant pas je décide de filer chez SFR où ce sera la fête d’attendre des heures un Samedi…

Passage éclair à la maison, je branche le truc. Ca marche . Ouf.

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Réponse à TL qui me renvoie rapidement ses corrections. En fait ce n’est plus la même intention dans le texte. C’est bien aussi, mais moins centré sur l’éblouissement, la voix, le mystère , les archanges… J’aime bien les variations dans les récits. Raconter à nouveau. Ou différemment. Il est tentant de se laisser piéger et d’avoir « un standard » c’est à dire ce que j’appelle un récit-bonus.  Comme dans les suppléments des DVD quand des gens répètent les mêmes trucs. Nicole faisait ça parfois. Et je lui disais

—Non, N. Là, c’est bonus…

On se parle au téléphone.

Je l’ai un peu pressé car il fallait finir ce soir la maquette pour test. C. m’avait parlé le matin depuis L.A. Il avait lu le livre. Je n’avais pas  vu la rafale de  « notes » , horribles bulles jaunes citron de Acrobat, qu’il avait envoyé…

Quand j’ai ouvert vers 14h, j’étais en train de remanier la partie Scob, un peu confuse. J’avais le moral, ça avançait.

Je suis toujours prête à remettre en question tout. Mais a priori, si j’écris quelque chose, je relis et réfléchis ( dans les blogs c’est un peu rapide mais pour un livre) Grosso modo et sans prétention, je dirais que je sais ce que je veux raconter ou pas. Quand il y a une répétition, c’est que je la veux. Quand il y a une omission, c’est que je le souhaite et quand je mets une image , elle a un sens. Le personnage niais qui sourit et me sert pour les mises au point n’arrive pas par hasard. Les images ne sont pas autonomes elles se répondent. Une photo , un truc ne sont pas forcément des oeuvres sinon je ferai un catalogue. Je déteste les catalogues.

Ensuite vient le problème  » d’avoir trop le nez dessus  » . Bien sûr qu’on ne voit plus certaines choses. Et bien sûr qu’il faut savoir modifier. … Je ne suis pas bornée . Je ne crois pas. Bon…bref

C’est comme lorsque chez M. on me demandait si j’allais toujours peindre « si sombre, si noir » .

Ben oué

 Un seul mot à propos d’une image a mis fin à cet enthousiasme.. Bien sûr que ce n’était pas intentionné je le sais , mais soudain tout ce que j’avais retenu, étouffé depuis que nous avons laissé la maison vide et bien préparée pour être démolie, tout a explosé et l’action Kleenex-Sopalin a grimpé à une vitesse éclair.

De ce fait j’ai tout stoppé. Plus envie. Envie juste de partir quelque part et ça va.

Depuis cette tristesse ne me laisse pas. Zut .L’action K-S se maintient correctement.

Ca passera. R . qui est là aujourd’hui me rassure et on parle de ce que je suis en train de fabriquer, assise sur le tapis.

Je découpe des bouts de métal etc…

Je repense à ce rêve horrible de cette nuit. J’ai la tête dans des bandages-casque, une drôle de truc avec une ouverture qui n’est pas centrée. C’est à dire quelle ne correspond pas à ma bouche ou à un oeil. Soudain, une mouche vert émeraude entre et se pose sur l’arête du nez. Berk.

 

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Lire et lire

Pas eu une seconde pour écrire quoi que ce soit, pour noter ce rêve très désagréable. Je téléphone à ma tante morte depuis lurette et voilà que c’est un chien qui me répond. Wou Wou Wou fait il comme un chien, mais horreur c’est elle qui parle. Elle me demande si elle peut s’installer chez moi. Lâchement je lui dis, ce qui est la pure vérité: Je suis allergique aux poils de chien. Alors elle transforme les aboiements-jappements en miaulement . J’ai la chair de poule parceque selon toute évidence elle est marteau. —Je suis aussi allergique aux poils de chats, lui dis-je…. Après j’ai oublié mais j’ai à la main un grand couteau à pain.

En parlant de chien, celui de Cantarella dans Anna et Martha,-la très méchante pièce inspirée des bonnes de Genet -est très drôle. Tout est si atroce , si horrible que l’on rit diaboliquement. Formidables Catherie Hiegel et Catherine Ferran et le mec-chien. Flemme d’aller sur le site du très bon théâtre 71 de Malakof. Comme des imbéciles on avait RV à 19H45 pour boire un verre avant. Et c’était 19h30. J’ai eu le début. Mais pas F. et A qui sont arrivés tranquillou( texte Dea Loher avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury et Valérie Vivier ). Après petit moment à manger et boire un verre. Je remonte à Champs Elysées où mon vélo m’attend. 

Pas mal de peinture à Argenteuil. 5m c’est grand.

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Jeudi dernier je suis partie avec beaucoup de plaisir à Saint-Etienne ( les tarifs SNCF sont exorbitants, c’est n’importe quoi ). R. y avait joué la veille. J’avais emporté un livre acheté dans la rue. C’est un drôle de bonhomme qui tient boutique. Prions pour qu’il survive et ne se transforme pas en magasin de bouffe chic qui ont tout envahi. ( Gauffres, gâteaux chichi, confitures, …) Que de la bouffe. Bref j’ai acheté un livre de Jonathan Rabb ( que je ne connais pas ) série grands détectives chez 10-18. Sur la quatrième j’ai vu qu’il s’agissait de l’UFA ( moi je dis la UFA, Berlin, fin des années 20 ) J’ai eu immédiatement la sensation que « ça accrochait », que ça ne coulait pas et donc que la traduction était mauvaise. Peut-être que l’auteur n’est pas fameux non plus me suis-je dit. Mais je jette ma pantoufle ( je n’ai pas ce genre d’accessoires démoralisant ), bref je jette ma pantoufle de vair sur la tête du traducteur Bernard Cucchi . J’ai néanmoins plongé dans cette histoire très passionnante où l’atmosphère de Berlin vous enveloppe et aussi la présence de Fritz Lang, Thea Von Harbou, Peter Lorre…

J’ai fini le livre dans la chambre d’hôtel . C’est génial d’être à l’hotel et de ne pas en sortir. Lire et lire.

On est partis par le col du Grand bois à Annonay et R. a reçu la médaille de la ville !!!!. Retour après la représentation et le lendemain François le chauffeur de R, nous a conduits dans la grosse bagnole noire ( on pouffait de rire quand il se précipitait pour nous ouvrir la porte. Je faisais semblant de faire tomber avec mépris mes affaires, tête haute sans le regarder.)Direction SAint-Bonnet, pluie battante. Passage au célébrissime BA, et visite du local repéré par Eve. Magnifique. 300 m2 avec un jardin. Hop je le loue et on repart. Passage rapide à l’école , puis bonjour à J. et visite éclair à Montarcher. C’est magnifique. Le soleil à présent sur la neige. On roule ainsi jusqu’à Vichy. Hotel et soirée libre . Je lis. Le lendemain, promenade rapide dans la ville. C’est mort. J’achète Adieu à Berlin de Isherwood et En finir avec Eddie Bellegueule, best seller dont j’ai lu une critique. Hop retour au terrier, club-sandwich dans la chambre et lecture. R. sort . Pas moi. Le soir il joue à l’opéra, époustouflante salle de spectacle de 1300 places. On ne peut s’empêcher d’imaginer des bottes bien cirées dans les premiers rangs, des nazis et des collaborateurs. Impossible de se défaire de ces projections.

Je lis dans la loge, vais en coulisses de temps en temps, repars. Les loges, les coulisses et les chambre d’hôtel ( confortables…) sont ce qu’il y a de meilleur au monde. On est bien à l’abri.

Ca me plait Isherwood et visiter des villes par les livres , j’aime. J’ai commandé et reçu: Rencontre au bord du fleuve et Mr Norris change de train.

PLus plus tard. Découvert des artistes que je ne connaissais pas, écouté un truc sur la période vache de Magritte. J’adore ces peintures tant elles sont immondes. Elle est bien d’ailleurs cette émission de De Loisy , les Regardeurs.

Je voulais aller peindre mais courses , courrier à la cinémathèque , à S.T de Turin, à .. et envoi de documents pour Caroline.

RV avec B pour le devis ( au secours on dépasse énorme) puis plan de machines etc.

Ca y est Rabb Jonathan me faisait penser à Max RAab et son Palast Orchestra…

Reçu le texte de J. Nous en parlons.

Pas relu

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Les guêtres du Comte sont usées

J’ai longé la Villa Médicis et demandé à voir Efisio. Sa fille m’a dit non, il ne voit personne.

C’est un homme sophistiqué qui est entré dans la « petite salle « , pièce la plus utilisée de la maison d’Amiens . Je lui ai proposé du thé. C’était un Italien bouclé, un peu fin de race et il venait d’acheter la maison-Villa Médicis. Car les deux étaient bel et bien superposées. Ma soeur est dans la pièce et ne cesse de parler. Dans le grand salon, le salon vert on m’annonce qu’il y aura un concert. Je traverse les jardins et sur mon vélo descend un rue Française pour retrouver HD devant une petite boutique de tissus. J’appuie le velo sur la vitrine, entre et attrape un coupon vert avec des motifs plus clairs. En le déroulant je m’aperçois que c’est une petite peau de bête et que de l’autre côté de l’impression ce sont des poils.

—Vous n’avez pas plus grand?

Question stupide s’il s’agit d’une peau de bête mais quelle bête serait verte à motifs? Je ne sais pas pour quelle raison ce tissu animal m’intéresse. Je sais que je ne m’en servirai jamais.

La dame sort d’un papier de soie de la fourrure cette fois ci et me dit:

Ce sont des guêtres. C’est un Comte qui me les a vendues. Je les examine; curieuse, les inspecte et il y a un petit trou sur le côté. De chaque côté je vois aussi des sortes d’ornements en or.

—Un comte?

—Oui, il vient d’acheter une maison et a besoin d’argent.

Tout s’éclaire. Le 332 Villa Médicis lui a couté un paquet de fric et il a également dû vendre chevaux, service en argent etc…

Pfft, plus rien.

En rentrant j’ai lu le courrier de la cinémathèque , mangé des pâtes et  j’ai cherché quelque chose à la TV. Suis tombée sur Alceste à Bicyclette. Oups, c’est pas bon. Et puis ce décor de la maison de Lucchini, berk. Tout est forcé ( et c’est ennuyeux ) et Lambert Wilson a un maquillage qui transforme son visage en cire.

«Si c’était l’imitation d’un grand pain d’épice, ce serait un chef-d’œuvre.»

En ce début d’année j’ai déjà raté le train pour Florence et qui partait du jardin de la maison. Juste derrière.

Comme j’y avais déposé mon sac en constatant que les sièges étaient placés curieusement, je me croyais à l’abri. Mais repartant ves la maison, puis comme happée par elle ( pas au sens amity ville !!!), j’ai commencé à fermer les volets ( vrrrrr ils font un bruit particulier que j’ai enregistré) . Puis j’ai continué le rangement, puis…. J’ai vu le dernier wagon disparaitre au fond du jardin. J’ai couru comme une dingue pour la rattraper… La veille je photographiais un mannequin très grand en essayant de ne mas imiter Goude.

Samedi tennis et soirée chez S et F. très sympathique. Une heure et demi pour y arriver ( dans le 13 eme) Embouteillages terribles. On regarde entre Barbes et La Chapelle le « marché des pauvres  » qui se vendent une boite de lait, du pain, une boite de conserve. dans le noir avec lampe de poche ou sous les néons d’une boucherie Hallal.

Hier , tennis encore. Puis enfin dossier corrigé. Je commence à réfléchir plus sérieusement au projer avec ES, demande à GK quand on se voit pour parler de la chanson. Elle est d’accord pour chanter et pas tres disponible en ce moment avec les répétitions pour Le misanthrope.

Mario Bava: Le masque du démon.

Sauvegarde avec mon nouveau DD  de 6 teras

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Achète un nouveau Lehane… que j’ai déjà lu. Ca m’exaspère d’oublier.

Lis dans l’article de Libé consacré à l’exposition Diderot à Monpellier des choses vraiment amusantes qu’il a écrites

Faux départ

Hier soir on regarde King Kong. J’en avais vu une mauvaise copie. Là c’est génial avec les animaux préhistoriques etc…

Ce matin décollage à 6h 15 pour transport. J’étais presque arrivée à A quand le téléphone a sonné… « Catastrophe je ne me suis pas réveillé… »

Je rebrousse chemin, fais une photo de la table avec la télé en bas dans la rue. ( C’est devant cette porte qu’ont dormi pendant deux mois les Russes et Roumains ) Julian m’a dit qu’i essayait d’avoir une « Baraque » à Saint Denis, qu’il avait vu le chef du camp. Je lui donne de quoi s’acheter des Marlboro.

Un café, le Monde et les nouvelles de Chypre. Puis je regarde un article sur Oflag 17A ( tournage clandestin  en Moravie je crois   derrière les barbelés… ) qui sera diffusé Dimanche 31 sur France 5. On le trouve sur Daily Motion. Je regarde avec effroi la carte de l’Afrique et tous les points rouges qui représentent la Chine. Ca fait mal.

Je me recouche avec mes chaussures.

Je suis à la recherche d’un château. Me gare devant un cimetière pour regarder le plan sur l’iPhone. On est près des Vaux de Cernay .

Puis je vends mes crayons de couleur à Andy Warhol qui en a bien besoin.

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Acteon sous la neige

Je me disais qu’il était un peu temps de savoir qui était Zanzotto et viens de regarder un programme le concernant.

Tiens il parle de la neige de Mai!. Et si je tourne la tête vers la droite, je vois cette espèce de tempête ( j’étais encore au lit quand T. m’a envoyé un SMS avec la photo de ce qui m’attendait derrière les rideaux )et les flocons qui tournent dans tous les sens.

J’aime beaucoup son accent. Et le récit de cette fresque peinte par ( son père peut être ) où se mêlent oiseaux, coqs et motifs pour finir ou bien commencer par lui-même en costume de prince, assis avec chapeau et col de dentelle. Il dit que ces images l’on « déterminé ».

Mais j’ai beaucoup de mal avec la poésie, la nature. Ah oui il dit une chose drôle  » Je suis meteo -dépendant » ou un truc dans le genre. Moi aussi un peu. Et je crois que ( Je crois que quoi??? pas fini ma phrase…! )

GM m’envoie ce cerf. Je crois qu’il est écrit NOT MAN en bas….Est ce que c’est une tapisserie. Ce doit être du 15eme à mon avis mais quoi? Réponse du même GM

« C est une tapisserie des Flandres vers 1450 qui doit être vendue à Londres ce mois ci… »

cerf

Cette nuit j’étais drôlement ennuyée d’arriver un Samedi à la Villa Medicis. Oui , bureaux fermés, quel est mon atelier, pas de clés. Les gens sont à l’arrière de la villa qui est maintenant un restaurant avec des parasols. Je ne connais personne. On me salue. Tiens P. et A. J’espère qu’ils vont me proposer de dormir chez eux. Je n’ai pas non plus de vêtements.

Pas mal de mouvement dont je me souvenais encore une heure après le réveil mais là… Pfffft

Pluie et Méprise

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S’emparer avec plaisir d’un livre ( le choisir dans une librairie comme la récompense de je ne sais quoi, se voir déjà installée dans un fauteuil pas trop mauvais, le savourer).

Se » caler » avec délices, mais-puis rapidement s’impatienter, puis-mais attendre au moins 20 pages, le fermer, regarder vaguement la quatrième, refeuilleter, jeter un oeil à la préface puis se résigner à reprendre la lecture après avoir envoyé un SMS inutile. Se dire que quelque chose va crépiter dans une ou deux pages et que l’on va tout oublier. Mais non. Rien. Je commence à sauter des mots, lire en zig-zag, aller plus loin, soupirer et être mécontente parceque ce livre s’écoute écrire.

Voilà ce qui m’est arrivé avec La méprise que je  décide de fermer p 146.

Je déteste arrêter un livre commencé. J’en veux et à l’auteur qui m’a ennuyée et à moi-même qui, peut-être  ,suis passée à côté d’une chose essentielle.

J’essaie vainement de m’intéresser à ce récit bavard . Le double me plait je dois dire, puis les doubles. Mais  je déteste dans un livre  lorsque l’auteur dit : » tu vois cher lecteur que ci que là… ». Puis qu’il ajoute: « J’aurais pu commencer ainsi ou comme cela.  » Et des digressions, des digressions: « Mais je fais des digressions , des digressions … » P90

Sur le net je trouve cette information erronée disant que c’est son dernier roman alors qu’il est de 36. Et la fiche du films de Fassbinder.

Quelle déception après Pnine. Pnine c’est trop bien et Lolita aussi d’ailleurs…

Cette nuit je suis passée chez Cocteau qui n’était pas en forme. Il avait ses sortes de chaussons à damiers et quand il a tendu la main, berk c’était une main-poisson.

Il y avait deux villages de montagne, des chemins, mon vélo, une femme qui me parlait de plantes. J’ai tout oublié. AM qui dessinait des plans pour son exposition et soudain une tristesse terrible. La voiture était décapotable et ouverte et il neigeait à l’intérieur. Je n’arrivais pas à la refermer comme un jouet en plastique.

Il fallait que je trouve R. pour lui dire que ça n’allait pas du tout. C’était assez mouvementé mais je ne me souviens pas bien. Il y avait une autre personne chez Cocteau… Sais plus…

Samedi soir dîner sympathique et familial chez A2G.

Je suis à vélo et il fait bon pédaler dans la nuit. Dimanche matin hop tennis puis  J. passe vite fait .

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Le château de Rojdestveno appartenant à la famille maternelle de Nabokov, dont il hérita en 1916.

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Ce qui m’amuse à ce moment-là, c’est dans l’hôpital Psychiatrique , cette courbe improbable et tellement peu scientifico-médicale… !!!! Je ne peux m’empêcher de rajouter « mon couplet »… Aujourd’hui froid glacial. Travaille au carton du 7. Puis MT passe me prendre pour aller voir Sous Influences ( Suis allée au vernissage mais rien vu ) AP […]

grippe finie

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Avec ce temps magnifique je devrais avoir le moral au plus haut.

Ben non. Et je ne sais pas pourquoi. Tout m’inquiète. Le bruit dehors, le rêve avec les oiseaux bizarres, minuscules puis immenses dans mon atelier et la cage trop petite. L’incendie de cette nuit dans le rêve et un oncle couché mort dans la chambre à côté.

Vu un documentaire super: Duch, le maitre des forges de l’enfer de Rithy Pan.

J’adore comme c’est filmé. Et ce qui est fou c’est l’extrême douceur et élégance de Duch. Brrrr.

J’ai l’impression de ne rien fixer, de ne rien trouver, d’être absente

Yep

Protégé : Pierre Baud

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Rêve

Je me suis fait voler la caméra cette nuit.

Alors que j’allais à Argenteuil, je découvre que les portes de métal grises sont fermées et la cour déserte. On dirait un lieu abandonné. C’est beau d’ailleurs.

Je suis avec ? et me faufile. On sent une odeur de brûlé, mais pas vraiment. J’ai peur que le feu ait tout dévasté… On dirait que le peste est passée là. J’avance et constate que je ne peux plus accéder à mon atelier. A la place il y a un chemin escarpé taillé dans la roche et très difficile d’accés. Le chemin est blanc. Je crois entendre  quelques personnes qui rient et me disent de ne pas m’inquiéter.

Je suis dans une ville et habite une chambre communautaire. Où, je ne sais pas. J’ai V. au téléphone qui ne peut finalement pas me rejoindre car elle est avec quelqu’un dont je ne connais pas le nom. Etre seule m’angoisse.

J’arrive sans une sorte de café où on me connait. On m’avance une assiette de haricots verts. Mais je voulais un café. Ils mangent tous une espèce de substance blanche. Comme un nuage en crème.

Je me retrouve encore sur ce passage escarpé et de l’autre côté d’une porte je trouve Jean Renoir. Je lui demande de m’excuser si je le dérange mais j’aimerais savoir comment il a tourné Le fleuve.

Puis… Pffff

La voiture, la caméra.

Dormi profondément/

Je rumine toute la journée et tente de me distraire. Travaille au projet Edith Scob. Jeudi nous devions nous voir mais elle a  mal au dos. Nous parlons un peu au téléphone et je lui dis que c’est à elle de me poser des questions.

Je tourne autour de Jean Lorrain, découvre  « les minutes de sable mémorial » de Jarry.

Dans ce véritable « colin-maillard cérébral », comme il l’écrit, le lecteur joue à un jeu de « qui perd gagne ». La raison, la déraison, l’humour et le délire volontaire ou non, contrôlé ou non, sont de la partie. C’est un avant-projet d’Ubu Roi. 

Là c’est confus.

J’avais trouvé ce message qui m’a fait rire.

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BATAILLES

Me voici à nouveau relancée par l’horrible bonhomme rouge ( un virus sans doute ) de la cagnotte je ne sais quoi , la cagnotte Leetchi.

Ces pratiques me semblent d’une élégance douteuse.

Tiens j’y pense, l’autre jour en me rendant pour l’expo à l’institut Pasteur je riais de me voir cernée photographiquement dans la rue par tous ces magnifiques virus, microbes et autres ennemis potentiels.

Moi qui adore Michael Powell, j’ai un mal fou à regarder Colonel Blimp. Deux fois que j’essaie, deux fois que je m’endors.

Ai commencé la voix en Italien… HUm… Moins simple que je ne pensais. Je vais commencer à être à la bourre, je le sens.

Cette nui j’ai passé mon diplôme des Beaux-arts. C’était dans un premier temps dans une grande maison.

On m’a guidée et attribué une place en me disant que j’étais la plus âgée des candidats.J’ai encaissé cette réflexion. Je n’ai pas voulu de la place mais en ai exigé une autre, composée de deux bureaux contre le mur et face aux autres.Je ne sais plus si je passe mon diplôme ou si je suis devant un jury pour être prof.( ce doit être l’approche d’Angers qui ….!!!)

Puis tout est vide. J’accroche des tissus dans cette maison perchée maintenant sur un petit promontoire. Il y a un escalier en boue et j’ai peur de m’y enliser. Puis l’escalier s’amenuise et c’est un torrent qui emporte la boue. Les membres du jury arrivent en avance et je n’ai rien préparé.

Quelques dessins sur ma table, une chauve-souris et des costumes. Un tissu bois de rose que je décroche.

Reveil

PENIBLE

Ca y est les deux blogs ne font plus qu’un. Ne me reste qu’à arranger tags et catégories, ce que j’ai toujours mal fait.

Hier j’avoue honteusement m’être réjouie de la pluie!! Petits échanges de SMS à ce sujet .

Il pleut tant que j’ai envie de faire du vélo, de respirer , d’être dans les bois. Je me couvre bien,-mais est-ce assez???- un imper + la chauve-souris + un bonnet et je file à la Bastille. J’ai un torchon dans mon sac pour m’éponger à l’arrivée et c’est délicieux de rouler. Un peu dangereux sans doute.

Au retour j’ai promis de passer au Châtelet, mais je n’ai pas la foi et rentre pour être bien fraiche au tennis de ce matin. Et j’ai vu la différence.

E. nous apporte des macarons et les photos qu’il avait fait de moi d’ailleurs avec l’imper d’hier soir. Il repasse pour réglages de son enregistreur. R. pendant ce temps joue.

J’ai commencé les essais de voix en Italien. C’est pas mal. Heureusement que GG a fait la traduction.

Nous nous envoyons des petits mails de ce genre: »Tu as traduit ça par ça, penses tu que… »

Tu as traduit:
Le lucioles, les miennes n’étaient la métaphore de rien du tout
par
Le lucciole, le mie non erano solo la metafora del nulla. 
Penses tu que c’est le même sensEt comment peut on insister sur un rien du tout ( dans le sens où la métaphore m’ennuie?)

 » On adorait  « Qu’est ce qu’il y a de plus fort que Piaceva a noi???

Dis moi quand tu as un moment pour dejeuner ou café ou bonbons
bzzzzz
Tu réponds:
« Chère Hélène, On n’adore pas en Italie. Je t’ai mis une autre solution ci-dessous… Pardonne-moi de te le dire, mais tu as fait une faute de français en disant « n’taient la métaphore de rien du tout  » – tu aurais dû dire : étaient la métaphore. Au  delà de « nula » il n’y a … rien !!!! Aurais-tu un moment mercredi ? J’attends un signe de la belle Hélène et je l’embrasse (baci + baci auraient dit les futuristes) GG Tu le sais l’italien est une langue très différente du français, et surtout dans les formulations idiomatiques…
G m’a fait suivre un truc détestable;. Il s’agit d’un cagnotte par le net. On met du fric, ( on précise qu’il faut tant) et on achètera un beau cadeau d’anniversaire.
 
Cette nuit j’ai fait un rêve épouvantable. J’étais à l’avant-première du film avec JLT et on a changé de salle. Jean-Louis était derrière moi avec M. Mais il était beaucoup plus jeune. La salle était vide et soudain , comme un tsunami les gens  ont été propulsés à l’intérieur, poussés par un type avec des abeilles sur le crâne rasé et un peu roux.Il avait une mitrailleuse. J’avais peur. Mais ne bougeais pas. C’était un attentat. Ca claquait et il y avait des morts… J’ai entendu ce matin à la radio Jean-Paul Mari ( rencontré il y a bien longtemps) et qui parlait de son métier: Grand reporter au Nouvel Obs…
Un autre expliquait que pendant des années il n’avait pu marcher sur de l’herbe de peur de sauter… ( faut pas qu’il aille à Orsay me dis-je gnark gnark…)

Palpitant

Rêves désagréables. Suite au film Lucia, vu hier, des scènes en traversant à moto la banlieue. Paris, une tour dans le brouillard, et je suis à contre sens sur les voies le long de la seine. Campagne. Je vais voir un lieu d’exposition. Nuit. Pluie. Presque une panne d’essence. Une pompe au loin dans la nuit. Je n’ai plus de poignée droite sur la moto et elle cale. Le garçon assemble deux images qui représentent une sorte de chateau fort. Une boite de nuit de campagne. Où dormir. Je ne sais plus avec qui j’ai rendez-vous.

Dans les salles d’exposition, des horribles trucs ludiques pour les enfants , des grottes tournantes, se mélangent à tout: une exposition, des meubles, de la vaisselle.

Moi je veux montrer des dessins. Le bas de dessins comme s’ils arrivaient par le plafond.

Herbert Leonard arrive avec un vieux 33 tours. Il es très jeune.

Je chante une de ses chansons. Laquelle , mystère!!!!

C. ce matin m’a envoyé une mini video du bal a Montarcher. Alexandri…Alexandra…

Bon. Café et Argenteuil dare dare. Puis j’irai manifester:

01 manif moma

Note/ maladies nocturnes

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Cette nuit dans la quatreL blanche garée au loin dans un paysage de montagne est de neige, garée bien trop loin pour que je puisse distinguer quoique ce soit, j’ai vu à l’arrière le corps d’une femme morte. J’ai enregistré l’immatriculation 2224 1240 75 et appelé la police. J’ai joué avec un enfant. Il y avait Guy.

J’ai regardé à nouveau la femme, en  chien de fusil et dont le corps saignait.

20 AOUT Noté ça: « Le jour ou je suis devenue une camera de video surveillance »

Le jour ou je suis devenue une camera de video surveillance

Ecrire sur l’iphone est plutôt inconfortable. Mais je devais noter ce rêve.

Je ne m’en étais pas vantée mais il est temps de révéler que je suis celle qui a vu s’eteindre Salvador Dali .
Eh oui! C’etait vers 3 h du matin et c’était extraordinaire. J’avais bien conscience qu’au reveil tout s’évaporerait. Exact. Ne me reste qu’une promenade à son bras ( nous nous étions rencontrés et il avait été subjigué par ma personnalité rare) ( Rare est à prononcer en roulant les r comme dans  » le chocolat Lanvin » même si ce dernier n’a pas de R.)
Donc me voici adoubée par le Maître, élue. Héhé, me dis-je dans le décor de cette nuit, hélé !!! la vérité éclate enfin!!
Passé ce petit complexe de supériorité, j’ai poursuivi ce rêve, ramassé au passage une pochette à fermeture éclair et qui contenait du sang.Sang bien sombre et dense et qui coulait comme un fin ruisseau. Mais nous avancions Dali et moi comme Dante et Virgile. Je l’accompagnais chez les morts et déjà voyais qu’il avait perdu ses dents de devant. Depuis des années elles tenaient me confia t-il avec du Tricostéril.
J’ ai perdu les détails du voyage pour lequel je portais un pull -over rouge. A deux endroits sur le devant il présente deux étoiles blanches. Dali s’écarte de quelques mètres, reste ainsi isolé et nous dit ( d’autres personnes sont a mes côtés)- j’ignore qui.
–  » Déja je m’éloigne. Nous sommes dans des espaces de plus en plus étroits… »

Je me disais que cette histoire était née à la fois de ma coupe-tonsure à l’étoile, mélangée au fait d’avoir abandonné le projet de Nuit Blanche à Sainte-Eustache que nous avions surnommée Sainte- Moustache.Bon retrouvons la réalité, la Syrie, la Grèce. Temps magnifique pour cette premiére journée du tome 2 de l’été.Entendu l’expression » Soldes sinceres » : pfff…

Survivre à la perte de l’enfance ( Olivier Py)

« L’Art est un surplus de vie, pas une douleur« « La douleur magnifique est fascinante ».

« Penser au suicide ».

Tiens pourquoi ai-je écrit ça?J’ai certainement entendu quelqu’un le dire à la radio. Sais plus.

En tous les cas j’y ai pensé et Bernard l’a fait.Avant hier.Il s’en va et un morceau de Rome avec lui.Ce qui est amusant pourrait on dire c’est que sur la route du retour je pensais entre mille autres trucs à la nécessité d’aller à Amiens ( chose qui ne me plait pas ) et par la même occasion de ramener les peintures de B.

Penser au suicide.Mauriac et le liquide rouge dans le bain.

Herzog

Mountain lion

NUIT DIFFICILE

On ne se débarrasse pas comme ça de ses parents.

Nous sommes à Amiens dans l’ancien bureau de mon père au bout « du vestibule ». Bureau par la suite transformé en chambre pour plus de facilité.

Mon père et ma mère dans deux lits ( celui de ma mère est comme en perspective: Le lit est appuyé au mur. Il fait nuit et je suis seule avec eux dans la grande maison. Ils doivent mourir. Ils le désirent. ma mère me dit de lui donner je ne sais quoi. Elle porte un foulard autour du cou. Puis me montre que ce cou enfle.

Mon père s’endort.

C’est terrifiant. Je me réveille et tente de chasser ces images mais rien à faire. j’ai l’impression que toute la nuit est envahie par ces moments de leur mort ensemble. Ma mère est plus grande que dans la réalité. 

Je lui parle, puis vais m’installer dans « la grande salle » qui ne servait pas très souvent ( ma communion, les Noels, un apéritif un peu standing). Je veille et j’ai peur. Je les ai à présent quittés. C’est fini? Je suis paralysée. Le matin arrive et la voiture des mon frère. Camille veut vite aller embrasser ses grands parents. je l’en empêche mais rien ne sort de ma bouche , je n’arrive pas à parler. Moi je ne verrai rien. mais c’est mon frère qui découvrira lacère. J’entends  » Tiens Maman n’as pas remis la couverture c’est bizarre. Plus tard le bureau est vide.

Je prends le métro et il y a des écrans qui diffusent les derniers moments. On voit ma mère manger une mandarine, en fait on ne voit que des détails en gros plan. C’est terrible. Je sors du métro par le mauvais endroit me retrouve dans un dédale d’escaliers qui montent…

Puis dans la salle de bains. Ma mère est debout souriante. Je lui dis « mais alors »? Elle répond que le poison finalement lui a fait du bien. C’est vrai elle a rajeuni, elle n’a pas de cannes;

La vie est belle.

Quant à mon père, peut être qu’il est au jardin ???!!!!l

Reve

sommeil

Cette nuit sommeil réparateur après les 5 heures de tennis hier. J’ai mal partout ce matin. Je continue avec un café la lecture de Jonathan Coe – La maison du sommeil-
Suis étonnée d’être comme le personnage principal Sarah, à confondre le rêve et le réalité. J’ai rêvé que je proposais mon invitation Degas de Mercredi prochain à V. et en regardant mes messages je trouve un sms de réponse.

Ceci m’a donné la désagréable impression d’une réponse au rêve et non à la réalité. J’avais envoyé moi même un sms il y a plusieurs jours puis oublié.

Rêve récurrent de ma mère et d’Amiens. La voix fatiguée de mon père qui me demande d’aller voir ma mère laissée seule dans le garage transformé en chambre d’hôpital. Très désagréable.

Dimanche j’étais à Rome, laissant la place Navone entourée de palissades sur ma gauche et dans de minuscules rues je pédalais jusqu’à la Fontaine Trevi.

Pour en revenir au sport, c’était bien de jouer avec des personnes différentes. Mais je n’aime pas trop ces atmosphères d’équipe ( il y avait les rugbymen, « les dirigeants  » qui font les importants, les écharpes avec des trucs écrits.)

C’est pour cette raison que je n’ai jamais voulu faire un sport à l’école. Eviter absolument les cars, les déplacements, les tournois.

 

Samedi-Galerie. P.D reste un bon moment.

Visite rituelle de G.J qui vient comme tous les Samedi voir le film. Il m’apporte de délicieux petits sablés. A. avait de son côté préparé un gâteau au chocolat.

Dois regarder le film de JM Meurice, le cercle noir.

Dimanche prochain à cette heure ci je serai presque arrivée.

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« Le nouvel économiste » ou j’ai la presse internationale aux trousses

J’aime bien ce petit article et qu’il soit dans une presse non spécialisée.

J’ai eu ma partout toute la journée. C’est délicieux.

Donc pas sortie de la journée. V. m’envoie cela de Versailles

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